Dar jnane sidi habri Maison d'hôtes

 

Association loi 1901

Association loi 1901

Les objectifs de l'association
 

 


 

Réaliser des activités socioculturelles, éducatives et des échanges entre les différents partenaires dans une démarche solidaire.

Aide au développement économique et social de la région de Taghit.

Partenariat avec des associations locales comme l’association du vieux ksar.

Partenariat avec Citoyen de la terre Marseille qui mène des actions de développement et aide à la réalisation de projets de tourisme solidaire et d’écotourisme.


 

Sensibilisation du visiteur à la préservation du système écologique de la palmeraie.

Hébergement à la maison rurale de l’association.

Activités de l’association :

Tourisme solidaire :

Notre association organise des séjours avec randonnées itinérantes dans l’ Erg occidental et propose sur place, un hébergement en chambres doubles avec petit-déjeuners et repas sur demande. La maison dispose de 4 chambres.

Récolte de dattes :

Sur le site, nous produisons et récoltons des dattes de différentes variétés ( dont la feggous, variété peu répandue et exquise). Nous proposons une vente de nos produits sur place et à l’échelle locale. Nous avons également trouvé un partenaire en Europe. Bionoor partage avec nous l’ intérêt pour la relance de l’activité de la datte, l’éco-tourisme, le développement de Taghit et la préservation de sa palmeraie. Nous envisageons de conditionner les dattes sur le site et d’en exporter une partie en Europe. Nous récoltons nos dattes et proposons une vente de nos produits sur place et dans le marché local.


 

Le financement des activités est réalisé grâce auxs recettes de la location du gîte et des séjours proposés.

Impact des séjours pour les populations locales :

Chaque semaine, des chameliers et des chameaux différents accompagnent les groupes de manière à ce qu’un maximum de personnes bénéficient des retombées économiques de l’activité. L’entretien de la maison rurale et l’accueil permet a 3 familles de vivre de cette activité. Un salaire est actuellement garanti à plein temps. Ce projet offre un revenu à d’autres partenaires : le petit restaurant, l’épicerie, le boulanger et d’autre acteurs du village. Ceci nous donne les moyens de lancer des activités de réhabilitation du vieux ksar (village en terre) et d’entretenir les sources et la palmeraie.

Projet de plantation d'arbres mars 2009 :

En partenariat avec Bioonoor nous lançons une campagne de plantation de 1000 arbres dans les écoles primaires des 6 villages et une sensibilisation à la préservation de la palmeraie au travers d’actions telles que une journée de chantier et de projection de documentaire sur la place du village .

Et nous comptons également sur vous pour soutenir notre association.

Les Ksours

 

Entre les premiers ksours, dont les ruines restent encore visibles et les ksours qui ont survécu aux vicissitudes du temps, il y a indiscutablement une véritable immanence du passé. La configuration générale du ksar, le mode d’organisation de l’espace, les techniques et matériaux de construction utilisés, les fondements socio-économiques et les rapports au terroir sont autant d’indices qui témoignent de l’originalité et de la pérennité de ce patrimoine.

Un nombre incalculable de ksours sont parsemés sur ce vaste territoire. Ces villages traditionnels forment un long chapelet qui s’égrène harmonieusement le long des oueds, à la lisière de l’erghamadas au gré des points d’eau.

L’artisanat, la gastronomie locale, le folklore, le ski sur les dunes, les randonnées et bien d’autres curiosités sont autant d’attractions à découvrir dans le cadre naturel envoutant. L’action pilote baptisée « La route des ksours dans le sud ouest algérien » propose la découverte de ces trésors en suivant un itinéraire culturel et naturel riche et authentique.

charte du tourisme solidaire

 

1. Créer et développer un espace d’échanges de dialogues et débats avec l’ensemble de la population pour discuter de l’opportunité du tourisme comme moyen de développement local.

2.  Faire du tourisme un élément de la stratégie globale de développement durable du territoire et de lutte contre la pauvreté.

3.  Favoriser les emplois locaux en matière touristique en complément des activités économiques déjà existantes.

4. Privilégier et valoriser les produits locaux alimentaires et artisanaux dans l’activité touristique.

5.    Reconnaître le rôle et un statut des femmes dans les activités touristiques. Veiller à ce qu’elles soient rétribuées et qu’elles bénéficient des retombées économiques, sociales et éducatives des activités touristiques.

6. Contribuer à une meilleure protection et valorisation de l’environnement : respecter des ressources naturelles et de la biodiversité. Gérer de manière concertée l’affectatiousage n et l’des ressources naturelles disponibles sur le territoire d’accueil.

7. Considérer la sensibilisation et la formation continue de l’ensemble des acteurs comme un élément fondamental dans tout projet touristique.

8. Évaluer de façon permanente les impacts positifs et négatifs du tourisme pour les populations et l’environnement.

9. Mutualiser les moyens et les compétences des membres du réseau pour assurer un développement solidaire dans une perspective d’autonomisation.

10. Agir sur les institutions pour faciliter la libre circulation des personnes. Créer un espace permanent de concertation pour favoriser la réflexion et la participation citoyenne dans les activités touristiques.

Charte Réseau Aremdt.

Architecture

     

    Ed-dar,ou la maison Ksourienne renvoie aussi bien dans son appellation que dans son mode d’organisation à la maison orientale. C’est une maison à cour intérieure et généralement bâtie sur deux niveaux. Seule une porte sur le mur extérieur permet le contact avec la ruelle à travers une skiffa, espace d’entrée en chicane destinée à briser la vue vers le cœur de la maison et préserver l’intimité|

    Organisation de la maison :

    Au niveau bas, l’espace Wast-ed-dar occupe une place primordiale aussi bien par sa position centrale que par ses fonctions multiples. Bien plus qu’un espace de distribution, c’est l’espace pour les activités domestiques ( la cuisine, le tissage, etc.). C’est aussi un lieu de réunions et de discussions.

    Une petite ouverture Aîn-ed-dar pratiquée dans le plafond permet d’assurer un éclairage suffisant.

    Autour de Wast-ed-dar, les Biout pluriel de (beyt), de petites pièces sont prévues pour le stockage Beyt el aoula ( grains, les dattes, le fourrage et les jarres d’eau), pour l’étable Beyt echiah (chèvre, âne,… ) , ou consacrées au repos.

     Art rupestre

     

    Situées à 5 kms en aval de Zaouia Tahtania, dans l’oued Had Ennass, il existe plusieurs stations de gravures rupestres Irhoua Amrouche , Barrebi, Hassi El Aouedj, et Hassi Bourouis datant de plus de 10 000 ans. 


     

     

    1. Station de Zaouia Tahtania  : Elle représente la station principale par le nombre de gravures qu’elle contient. Les figures gravées représentent des animaux sauvages tels que : éléphant, antilopes, autruches, gazelles, serpents, chacals et oiseaux. Le cheval est représenté soit seul soit avec son cavalier. L’homme est aussi figuré en position de prosternation ou dans des scènes de vie quotidienne.

    2. Station de Barrebi : De dimensions réduites comparativement aux gravures des autres stations, les gravures de ce site présentent des figures groupées ou isolées. Les thèmes dessinés évoquent des animaux : chameaux, chevaux, ânes, autruches, girafes, lézards, mais aussi des hommes et des objets .

    3. Station de Hassi Laouedj et Hassi Bourouis  : Situées sur la rive droite de la vallée de Zousfana, les gravures dans ces deux stations sont dans un état avancé de dégradations.