Dar jnane sidi habri maison d'hôtes

Programme proposé (adaptable à la demande)

Accueil à Bechar puis à Taghit.

Randonnée itinérante avec trois nuits dans le désert. Trois nuits en maison rurale. Repas traditionnels. Découverte du site et du patrimoine. Rencontre et partage avec les habitants de la région.

1er jour :

Accueil des randonneurs à l’aéroport de Béchar pour les voyageurs en provenance d’Alger ou  d'Oran . Départ pour Taghit. Repas et nuit à la maison rurale Jnane sidi Habri de la Palmeraie.

2ème jour :

Visite de Taghit et de son vieux ksar. Repas du midi au « Restaurant du vieux ksar », nuit à la maison rurale.

3ème jour :

Départ en bivouac selon la formule randonnée avec ânes ou dromadaires. Repas melah et nuit dans le désert.

4ème jour :

Départ le matin pour une marche de 15 à 20 kms au cœur de l’erg. Nuit en bivouac.

5ème jour :

Randonnée et nuit sous la tente khema et repas méchoui.

6ème jour :

Retour sur la palmeraie. Visite des gravures rupestres. Pique-nique et retour à la maison rurale.

7ème jour :

Repas du midi et retour à Béchar.

l’homme a peuplé cette région depuis l’aube de l’histoire .Une civilisation Caspienne (7500 à 4000 av jc ) est détectée dans la région .L’art rupestre à travers les centaines de stations témoigne d’une activité anthropique artistique et culturelle appréciable .l’art rupestre qui nous fait remonter encore plus loin dans l’histoire , jusqu’à environ 10 000 ans , nous révèle que cette région est l’un des premiers de la civilisation de l’humanité . Des centaines de stations constituent l’un des plus grand musées en plein air.Les figures gravées sur la roche dans d’innombrables sites , révèlent que la région actuellement désertique bénéficiait .il y as quelques centaines de siècles d’un climat humides , d’une faune et d’une flores riche et variée . Les berbères peuplaient la région .Les uns vivaient alors du pastorale dans les hauts plateaux et les piémont, les autres s’étaient sédentarisés dans des sites favorables que sont les oasis : présence de l’eau et fertilité des terres noires du pléistocène. Si le mode de vie des nomades impliquait un habitat léger et transportable « la tente » le mode d’habiter des sédentaires est totalement différent .Il fait appel à une technique produisant une forme d’habitat appelé « ksour » pluriel de « ksar » véritable village fortifiés jouant le rôle de greniers-refuges, témoignage que la cohabitation entre les deux population était au II ème et Ier s.avant j-c. Depuis les ksour ont traversé les périodes de l’histoire y compris les différentes phase de colonisation sans grands bouleversements grâce à leur éloignement et à l’environnement inhospitalier. Toutefois l’avènement de l’islam dans la région qui fut introduit surtout par le flux du commerce caravanier que par la conquête militaire a eu pour effet entre autres l’adoption de la mosquée comme élément dominant du ksar et la propagation du phénomène confrérie des Zaouïa.

Les dunes de l’Erg occidental arrivent jusqu’à la périphérie sud de Taghit. Cet océan de sable, à la fois beau et dangereux s’étire à l’infini, dessinant un paysage dunaire aux formes diverses. Curieusement et comme par enchantement, cette chaîne de dunes vient jusqu’au ksar pour s’arrêter, comme si quelque chose lui interdisait d’aller plus loin. Elle s’arrête d’une manière nette aux limites de l’oasis malgré son imposante hauteur et malgré les vents violents qui s’abattent sur la région à des périodes précises. Cette stabilité des dunes est remarquable. Elle permet d’offrir à Taghit un décor paradisiaque d’une extrême beauté. Le paysage offre au regard la netteté et la pureté des dunes aux couleurs changeantes à chaque heure du jour ; le ksar avec ses maisons étagées couleur ocre, la palmeraie resplendissante de verdure, la chaîne de « Hamada » ; les plateaux de dalles rocheuses, un plan d’eau généreux de l’Oued Zousfana dont la couleur bleu rejoint celle d’un ciel... Par ailleurs, la hauteur des dunes surplombant l’oasis permet des activités de sport et de loisirs diverses.